Escrita
por Bobbie Gentry, em inglês, foi gravada por ela em 10 de julho de
1967, na Capitol Records, em Hollywood, California. Chegou ao número
1 dos charts pop americanos, número 1 no Canadá, número 3 na Nova
Zelandia e número 13 no Reino Unido . Se tornou um grande hit
internacional. É a número 412 das 500 maiores canções de todos os
tempos da revista Rolling Stone. Ela ganhou 3 Grammies com essa
gravação.
A canção
foi composta em uma narrativa de primeira pessoa. Billie Joe
McAllister pulou da Tallahatchie Bridge. Na música falam de suicídio
e outras tragedias que se mesclam com a banalidade diária e
conversas educadas.
Foi
traduzida no mesmo ano, em francês, e lançada por Joe Dassin,
alcançando enorme sucesso. Saiu no segundo disco da carreira dele
chamado Les deux mondes de Joe Dassin. Na versão dele, que
escolhemos pra nossa lista também, sendo a primeira vez que isso
ocorre, ter duas versões da mesma música em línguas diferentes,
muitas coisas são alteradas. Se passa em 4 de junho e não em 3 de
junho como na versão em inglês.
Também é
uma mulher que se mata e não um homem. Ela é Marie Jeanne
Guillaume, em vez de Billie Joe McAlister. Se passa na Pont de La
Garonne e não em Tallahatchie Bridge. Se passa em Bourg-les-Essones,
uma cidade ficticia e não em Choctaw Ridge. Tom na versão em
francês é Nicolas. Além disso, a comida é outra, o ambiente. Por
exemplo, cortar algodão em inglês ficou vinícola na versão em
francês.
A letra:
C'était le quatre juin, le
soleil tapait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine: "Essuyez vos pieds sur l'paillasson"
Puis elle nous dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne
Et mon père dit à ma mère en nous passant le plat de gratin:
"La Marie-Jeanne, elle n'était pas très maligne, passe-moi donc le pain.
Y a bien encore deux hectares à labourer dans le champ de la canne"
Et maman dit: "Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même bête pour cette pauvre Marie-Jeanne
On dirait qu'il n'arrive jamais rien de bon à Bourg-les-Essonnes
Et voilà qu'Marie-Jeanne Guillaume va s'jeter du pont de la Garonne"
Et mon frère dit qu'il se souvenait quand lui et moi et le grand Nicolas
On avait mis une grenouille dans le dos de Marie-Jeanne un soir au cinéma
Et il me dit: "Tu te rappelles, tu lui parlais ce dimanche près de l'église
Donne-moi encore un peu de vin, c'est bien injuste la vie
Dire que j'l'ai vue à la scierie hier à Bourg-les-Essonnes
Et qu'aujourd'hui Marie-Jeanne s'est jetée du pont de la Garonne"
Maman m'a dit enfin: "Mon grand, tu n'as pas beaucoup d'appétit
J'ai cuisiné tout ce matin, et tu n'as rien touché, tu n'as rien pris
Dis-moi, la sœur de ce jeune curé est passée en auto
Elle m'a dit qu'elle viendrait dimanche à dîner... oh! et à propos
Elle dit qu'elle a vu un garçon qui t'ressemblait à Bourg-les-Essonnes
Et lui et Marie-Jeanne jetaient quelque chose du pont de la Garonne"
Toute une année est passée, on ne parle plus du tout de Marie-Jeanne
Mon frère qui s'est marié a pris un magasin avec sa femme
La grippe est venue par chez nous et mon père en est mort en janvier
Depuis maman n'a plus envie de faire grand-chose, elle est toujours fatiguée
Et moi, de temps en temps j'vais ramasser quelques fleurs du côté des Essonnes
Et je les jette dans les eaux boueuses du haut du pont de la Garonne
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine: "Essuyez vos pieds sur l'paillasson"
Puis elle nous dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne
Et mon père dit à ma mère en nous passant le plat de gratin:
"La Marie-Jeanne, elle n'était pas très maligne, passe-moi donc le pain.
Y a bien encore deux hectares à labourer dans le champ de la canne"
Et maman dit: "Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même bête pour cette pauvre Marie-Jeanne
On dirait qu'il n'arrive jamais rien de bon à Bourg-les-Essonnes
Et voilà qu'Marie-Jeanne Guillaume va s'jeter du pont de la Garonne"
Et mon frère dit qu'il se souvenait quand lui et moi et le grand Nicolas
On avait mis une grenouille dans le dos de Marie-Jeanne un soir au cinéma
Et il me dit: "Tu te rappelles, tu lui parlais ce dimanche près de l'église
Donne-moi encore un peu de vin, c'est bien injuste la vie
Dire que j'l'ai vue à la scierie hier à Bourg-les-Essonnes
Et qu'aujourd'hui Marie-Jeanne s'est jetée du pont de la Garonne"
Maman m'a dit enfin: "Mon grand, tu n'as pas beaucoup d'appétit
J'ai cuisiné tout ce matin, et tu n'as rien touché, tu n'as rien pris
Dis-moi, la sœur de ce jeune curé est passée en auto
Elle m'a dit qu'elle viendrait dimanche à dîner... oh! et à propos
Elle dit qu'elle a vu un garçon qui t'ressemblait à Bourg-les-Essonnes
Et lui et Marie-Jeanne jetaient quelque chose du pont de la Garonne"
Toute une année est passée, on ne parle plus du tout de Marie-Jeanne
Mon frère qui s'est marié a pris un magasin avec sa femme
La grippe est venue par chez nous et mon père en est mort en janvier
Depuis maman n'a plus envie de faire grand-chose, elle est toujours fatiguée
Et moi, de temps en temps j'vais ramasser quelques fleurs du côté des Essonnes
Et je les jette dans les eaux boueuses du haut du pont de la Garonne
A versão de Joe Dassin:
A versão de Daan:
A versão de Francis Cabrel
com Axelle Red:
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